01/07/2024
On l’attend avec impatience, le début d’été marque le moment du week-end “Grande course” en demi-groupe. Mais le soleil a quelque peu quitté la promo du soleil pour ce dernier : on fait des plans A,B,C, en Suisse, en France, dans différents massifs, mais rien n’y fait : la tempête est annoncée, il y a encore énormément de neige en altitude,et malgré tout notre bonne volonté, nous décidons de reporter au moins deux jours en Septembre. Seb nous propose de maintenir tout de même la journée du lundi, qui s’annonce meilleure… du moins sur le papier.
Rebelote, on imagine différents plans, de manière à contenter tout le monde en termes de trajet et d’envie de course : et oui, c’est ça aussi le GFHM, beaucoup d’organisation et de logistique en amont de chaque week-end. Finalement, on arrêtera notre choix sur les Petites Aiguilles d’Argentière, situées non loin du col de Glandon : la fenêtre météo semble bonne, nous avons plusieurs courses en tête en fonction des conditions sur place, bref le feu est au vert ! Il passera vite au orange quand on verra les nuages accrochés en altitude, puis au rouge lorsque l’averse nous surprendra sur la route : qu’à cela ne tienne, armés de nos gâteaux maisons, on s’abrite dans un café pour faire un point prévision météo et préparation de course, ou encore sur les dernières recommandations de construction de relais.


Une fois la pluie passée, direction le col du Glandon : brouillard et grand frais nous accueillent, on hésite, mais après tout, on est pas venues pour rien ! Direction les Petites Aiguilles d’Argentière, on s’oriente dans le brouillard, on compare la carte au terrain, on apprend déjà énormément. Une fois au pied, nous décidons de nous lancer sur la traversée des Aiguilles : cette course est parfaite pour mettre en application tout ce que nous avons pu apprendre depuis 1 an et demi (déjà!!!!!!!!!) : encordement en fonction du type de terrain, pose de protection, gestion de l’itinéraire, tout cela en étant rapide et efficace.
La course se déroule bien, Seb nous donne des conseils tout du long mais nous laisse la main sur la gestion : on sent qu’on a quand même bien progressé ! Une tempête de ciel bleu nous fera même l’honneur de sa présence sur une bonne partie de la course.

Arrivées au Coup de Sabre du Piniolet, il est déjà 16h30, deux choix : continuer la course et arriver à pas d’heure, ou bien redescendre. On est unanimes : on s’est levées tôt, la suite s’annonce longue, on décide d’en rester là pour aujourd’hui. On fera tout de même un atelier construction de relais sur friends et câblés, avant de s’attaquer à la redescente, dans une neige bien molle hyper propice au ski !


On finira cette journée en beauté en rendant visite à un stagiaire de Seb habitant dans la vallée qui possède un atelier de tournage sur bois qu’on aura l’honneur de visiter, un vrai régal pour les yeux !
Laura, Karine et Estelle



