Fondamentaux rocher au Soreiller – septembre 2025

Retrouvailles à Saint-Christophe le samedi matin à la Cordée pour toutes les filles du GFHM et nos guides Lolo et Émilie pour un stage orienté rocher. C’est notre 2ème stage avec Laurent mais notre 1ère rencontre avec Émilie. On en profite pour se présenter, parler de nos motivations et échanger sur nos envies pour le week-end. L’équipe n’est pas au complet puisque Perrine s’est blessée au cours de l’été et malgré une rééducation du tonnerre, elle ne peut pas se joindre à nous. 

Il a aussi bien failli manquer 2 tiers de l’équipe qui sont restées sur le carreau en même temps que la voiture de Kim et son menaçant voyant moteur. Heureusement, la magie du covoiturage nous permet une montée en douceur à l’arrière du van de Mariana, allongées sur le lit et le regard déjà tourné vers la montagne. 

Il est encore tôt mais c’est l’heure de se mettre en marche avec nos sacs chargés de matériel et de vivres pour les 3 jours que nous allons passer au refuge du Soreiller. C’est aussi l’occasion de rencontrer le dernier membre officiel de l’équipe : Shoub’z, le fidèle compagnon de Lolo ! Le sentier de montée est splendide (bien qu’un peu long au goût de certaines) , à mi-chemin on voit déjà au loin le refuge et la magnifique aiguille de la Dibona qui nous attendent tous deux bien sagement. Une fois arrivées au refuge, on discute des plans pour l’après-midi autour d’un bon pique-nique. Ce sera la voie des Savoyards pour Mariana, Mathilde, Kim et Émilie et la voie Madier pour Amandine, Coline, Lolo et les Juliettes. Avec le repas prévu à 19h au refuge on se doute bien que l’on n’ira pas au sommet mais c’est tout de même l’occasion de profiter et d’aller toucher le super caillou de ce coin des Écrins !

L’équipe savoyarde réussit 4 belles longueurs en se faisant quelques frayeurs : les relais ne sont pas au bon endroit et une traversée improtégeable donne l’occasion de réfléchir à des manips de corde.
La team Madier se régale : passage de la cheminée, merveilleux cailloux, jolie grimpe, des friends, des friends et même une petite chute juste avant la vire Boell ! Les rappels filent et on arrive tout pile à l’heure !

Tout juste le temps de profiter du succulent repas des gardiens Marielle et Quentin, et déjà on réfléchit au lendemain. Direction le Soreiller, où Coline, Amandine, Kim et Lolo vont à l’arête W de l’Aiguille Centrale. Coline mène le groupe avec grande efficacité jusqu’au sommet. Après une pause pique-nique bien méritée, redescente express en rappels et désescalade par l’arête S et arrivée au refuge à 14h ! Ce qui laisse le temps de repartir pour travailler plusieurs manips : mouflage, remontée sur corde, renforcer un relais, descente en rappel sans reverso…

Pour Mathilde, Mariana, Emilie et les Juliettes (inséparables ces deux-là?) direction l’arête Sud de l’Aiguille Occidentale du Soreiller. L’arête est longue, il y a de quoi apprendre ! Construire des relais, gérer la longueur de corde, grâce aux conseils d’Emilie on se sent progresser ! Après une bonne désescalade par l’arête E, on s’enfile rapidement le chemin du retour pour arriver pile à l’heure pour l’apéro où on retrouve l’équipe de Lolo. 

Il faut de nouveau plancher sur le programme du lendemain, et si on a eu du très beau temps jusqu’ici, le lundi s’annonce couvert et possiblement un peu pluvieux. Finalement après plusieurs propositions, réflexions et aller-retour on s’arrête sur un plan béton : pour les filles qui n’ont pas eu l’occasion, direction la voie Madier à la Dibona. Pour les autres, c’est à la Tête du Rouget qu’on se donne rendez-vous pour gravir le pilier Cheze. Les 2 groupes doivent se retrouver à 14h au refuge pour un débriefing de la semaine et enchaîner sur la descente. Juste avant le repas on a même le temps de faire une réunion au sommet pour le groupe : blog, photos, sorties off, la discussion va bon train sur tous les sujets qui nous permettent de faire vivre le groupe en dehors des week-end encadrés. Aucun temps morts pendant ces stages, sauf peut-être pour prendre le temps d’apprendre la belote.. Après le repas (délicieux encore une fois) le matériel est réparti, les itinéraires préparés, les réveils réglés pour 5h du matin, tout va comme sur des roulettes.

L’équipe Madier accompagnée d’Émilie enchaîne avec brio les longueurs jusqu’à la vire Boell où le mauvais temps les pousse à redescendre, en apprenant au passage comment descendre en rappel à 2 pour secourir une victime. 

Côté Tête du Rouget, ambiance montagne : marche d’approche dans la nuit, pierrier bien roulant pour accéder au bas du pilier et une vue à couper le souffle. L’équipe s’élance dans la 1ere longueur très caractéristique à côté du rocher rouge, progresse, cherche les relais et les longueurs suivantes et se rend finalement compte que le départ du pilier était 50m à gauche.. Qu’à cela ne tienne, repli sur la voie des Plaques, un joli cheminement entre colonnettes et fil de l’arête qui mène au sommet pile à temps pour la pluie ! Mode descente activé, les rappels s’enchaînent avec ou sans machard, les relais sont toujours peu spacieux, heureusement qu’il y a de la nourriture et de la musique ! Avec rapidité mais vigilance, retour refuge avec 30min de retard sur l’horaire. 

Et c’est déjà le moment de débriefer, partager les apprentissages du week-end, les pépites et les râteaux. Puis on se met en route pour la descente jusqu’au parking, il y a encore du chemin et plusieurs des filles ont encore du chemin jusqu’à chez elles.. Heureusement, la voiture de Kim a bien voulu reprendre la route sans problème !

Quelle chance de savoir qu’on se retrouve déjà 2 semaines plus tard pour un stage d’artif !

De gros gros bisous à Perrine, on a toutes pensé très fort à toi pendant ce week-end, on a hâte de te revoir en belle forme.

Dent du Géant par la voie normale

Tout droit sortie de sa garde, Amandine (GFHM), et son copain Arthur, prennent la direction de Sallanches pour récupérer Juliette (GFHM) et Estelle (Lead the Climb +), une glace à la main et c’est parti direction le refuge de Torino. 

Une courte nuit pour s’acclimater, c’est à 4h50 que les voilà partis direction la salle à manger pour gravir la dent du Géant par sa voie normale. Après une approche glacière aisée, un couloir passé, nous quittons les crampons dans un terrain plutôt accidenté, il faut bien choisir ses pieds et ses prises. 

Arrivées au pied de la voie, quelle chance nous avons, nous ne voyons personne, des sacs et crampons attendent sagement leur propriétaire donc nous ne sommes pas seuls mais tout de même pour un itinéraire très fréquenté, c’est un hold up! Les prévisions météo changeantes nous auront gâtées : peu de monde et un temps parfait. Nous commençons la grimpe vers 7h30, à l’ombre il fait froid, seul les têtes de cordées quitterons leurs gants, mais aujourd’hui est une journée caniculaire en perspective (ISO à 4800…)! 

Les longueurs s’enchainent, nous les doublons et rattrapons ainsi une cordée et le soleil. La grimpe est spectaculaire, nous ne trouverons pas de grandes difficultés (nous sommes restés en grosses) mais restons impressionnés par le gaz et l’altitude. Certaines longueurs de tir à la corde sont physiques.  

Arrivée en première au sommet Amandine (et la Madone!) nous accueille les yeux remplis d’émotions, c’est un premier 4 000 pour les deux membres du GFHM! Elle ne fera d’ailleurs qu’une bouchée des 4 rappels en fil d’araignée pour entamer la descente.

Nous rentrons heureuses, fières de nous et du chemin parcouru, et plus que motivées pour retourner en altitude !

Juliette et Amandine

Fondamentaux neige et rocher 

Toute l’équipe se rejoint le 05/07 pour sauter dans les jolies bennes colorées du téléphérique de la Grave et rejoindre le glacier de la Girose pour 2 jours de formation “fondamentaux neige”. Ça c’était le plan initial, la météo ne nous laisse qu’un créneau à la journée que l’on saura optimiser ! On a hâte et on enfile donc nos nouvelles supers chaussures d’alpi offertes par notre partenaire Kayland, une marque familiale italienne qui nous soutient dans notre objectif de promouvoir l’alpinisme féminin et d’encourager la pratique féminine dans tous les sports de haute montagne !

Au programme donc, nous devons créer notre socle commun de connaissances sur l’évolution sur glacier avec Laurent, l’un de nos guides qui nous formera lors des deux prochaines années à venir. On parlera donc encordement, nœuds de freinage, anneaux de buste, corps mort et assurage en pente raide, passage de rimaye, secours en crevasse… Tant de précieux conseils et connaissances que Lolo (et oui il a fallu peu de temps pour l’intégrer) nous transmet avec humilité et que nous écoutons d’oreilles attentives. Studieuses et essoufflées, pour les non acclimatées (on est quand même à 3600m d’altitude), nous évolueront jusqu’au Râteau Est pour tâter du caillou aussi ! 

D’après les radars météo on devrait échapper aux dépressions annoncées ou du moins les retarder en allant vers l’Est. Un verre de débrief à la Grave qui se termine en tombola victorieuse pour l’une d’entre nous et nous voilà parties direction Saint Christophe en Oisans où l’on troque le bivouac sur glacier pour un camping sauvage 5* avec tables de pique nique et apéro (on l’a pas choisi c’est la météo). Pas le temps de jouer cependant on  a du pain sur la planche : essayage de lunettes Altitude Eyewear qui protégeront les yeux de notre belle équipe en devenant sponsor du GFHM, merci à eux de nous suivre dans nos aventures ! On est fières de porter les lunettes de cette entreprise locale basée sur Annecy. On s’attelle aussi à organiser de futures dates de stage puis les cordées du lendemain sont tirées au sort pour que chacune ait l’occasion de partager une sortie ensemble.

 

On est le 06/07 et il est 6h40, nous sommes déjà dans la navette tout juste remise en place direction la Bérarde pour faire une grande voie en trad : la tête de la Maille, grimpe au village 280m, 4b-4c max. L’occasion pour nous de mettre dans notre sac à dos commun les fondamentaux rochers. Au programme : noeud de bowline (et pas bowling), pose de protections, construction de relais sur friends, assurage à la microtrac pour finir de convaincre celles qui ne l’étaient pas encore et gestion de l’encordement en terrain d’aventure ou comment ne jamais rien faire à un relais! Pour cette journée nos deux partenaires Altitude eyewear et Kayland nous équipent. On grimpera en “grosses” pour certaines et en chaussures d’approche pour les autres. Au menu nous aurons des petites portions grimpantes, des dalles en adhérence comme on aime les travailler, des trajectoires difficiles à lire et une descente tout juste sous les premières gouttes de pluie. 

Une pensée émue aux habitants de la Bérarde, voir ce village enseveli nous a donné l’envie d’y revenir pour apporter de nouveau de la vie par ici !

Et voilà, clap de fin de ce premier week-end de formation autour d’un pépites/râteaux traditionnel. Les sourires regagnent les voitures et on se dit à la prochaine formation, le premier week-end de septembre ! Hâte d’y être et de rencontrer Emilie, elle aussi guide pour accompagner notre promo! 

Mathilde, Amandine, Perrine, Juliette, Coline, Kim, Mariana et Juliette

Belledonne : Traversée E>W des Petites Aiguilles de l’Argentière 

et apocalypse climatique

Départ du col du Glandon : nous partîmes trois, sans un nuage dans le ciel. C’est l’occasion de se retrouver avant le premier week-end encadré, avec les disponibles du jour : Amandine, Jul et Mathilde. Mais on ne parle pas beaucoup dans la montée, trop déconcentrées par la chaleur qui fait goutter nos cheveux – « heureusement qu’il y aura de l’orage ce soir, ça nous fera un peu de vent ! » Tu ne crois pas si bien dire…

Arrivées au premier col, quel soulagement de s’encorder dans un peu plus d’air, avec la vue à 360 parsemée de lacs jusqu’au Mont Blanc, splendide ! Nous sommes trois pour trois aiguilles, la répartition se fait donc assez facilement, et c’est Amandine qui prend le lead pour la première aiguille Capdepon, qu’elle enchaîne sans souci jusqu’au sommet, très beau rocher, très beau paysage et très forte chaleur.

Les rappels pour rejoindre le coup de sabre, s’ils ne sont pas forcément évidents à trouver, se font néanmoins à l’ombre et sans coincements, ce qui nous fait regagner quelques points d’énergie pour la pointe Elisabeth qui nous attend, un peu plus grimpante. C’est Mathilde qui prend le lead pour celle-ci, tirant des longueurs jusqu’au sommet. Une cordée derrière nous entame une remontée sur corde dans les rappels, on compatit quelques secondes avant de réaliser qu’il s’agit : de Coline ! Décidément le GFHM est en force sur cette arête. Au sommet, reprise de la corde tendue pour la redescente, très beau rocher, très beau paysage qui commence à s’assombrir, et la forte chaleur commence à baisser grâce au vent qui se lève.

D’ailleurs le vent se lève et le ciel s’assombrit : un petit check météo nous confirme que l’horaire de l’orage a changé ! Il arriverait plutôt entre 15h et 18h, et ça tombe bien puisqu’il est à peine 15h30 et qu’il nous reste encore toute l’aiguille de la Combe à parcourir. C’est Jul qui part devant cette fois, en mode efficacité maximale pour redescendre au plus vite. À l’arrière, on suit en enlevant les protections sans perdre une seconde, sous les nuages qui commencent à envelopper l’arête d’un voile vaporeux – très joli s’il n’était pas si sombre.

La descente est toute pourrie : Jul place des protections tant bien que mal à travers ce gros tas de caillasses instables, on se concentre pour ne pas parpiner, on pense de temps à autre à profiter du paysage tout bouché, ce serait dommage de ne pas kiffer avant de se faire frapper par la foudre (rire jaune). On arrive enfin en bas de ce gros cairn en même temps que les premières grosses gouttes s’éclatent sur le sol – plus qu’un petit couloir bien raide et glissant, et on s’éloigne le plus vite possible des parois, alors que les premiers coups de tonnerre se font entendre. Rocher pourri, paysage caché dans l’orage, on a presque un peu froid…

On retrouve, grâce à l’œil affûté d’Amandine, les crampons planqués dans le pierrier, puis c’est la course à la voiture sous : la grêle 🙂 il ne manquait plus qu’elle, on a bien fait de garder les casques. Le sentier est devenu un torrent de boue, dans lequel on tombe deux ou trois fois chacune. Les piolets trouvent leur usage pour remonter une petite pente de terre détrempée sur 5 mètres : ambiance cascade ! Petit réconfort dans ce déluge : l’odeur exquise des plantes libérée par toute cette eau qui tombe du ciel.

On voit le parking ! Sans plus aucun centimètre carré de peau ni de sac au sec (et pourtant il fait encore bien soif !), c’est la dernière ligne droite, qui nous offre un ultime délice, le spectacle de Jul qui glisse et tombe sur son gros fiac dans le caca de mouton (mouillé).

Débrief dans la voiture : « et vous, c’est à quel moment que vous avez cru qu’on allait mourir ? » On garde malgré tout un super souvenir de cette sortie, une belle efficacité, bonne gestion du stress et comme d’hab l’ambiance de cordée est au top ! Juste quelques jours de séchage nécessaires avant de pouvoir repartir !

Jul, Amandine et Mathilde

L’OBIOU PAR VENDANGES TARDIVES

En ce solstice d’été, Coline et Perrine ont décidé de célébrer la plus longue journée de l’année en montagne, dans le massif du Dévoluy, au sommet du fameux Obiou. Ce caillou, très caractéristique de par sa forme impressionnante est aussi beau à admirer qu’à grimper. C’est en ce matin du 21 juin 2025, que les deux amies du GFHM prennent leur départ pour cette grande voie mythique
Rdv un peu tardif mais rdv quand même au parking pas bien loin de la cabane du crève-cœur. On fait le point matos, on a nos cordes, on a nos dégaines, on a nos baudriers, c’est pas mal !

Petite approche lunaire dans ce paysage dévoluard ! Ha ça du caillou il y en a, à perte de vue ! On compte une bonne heure pour rejoindre le départ de la voie, on croise une cordée dans la voie d’à côté, personne dans la nôtre parfait ! Le projet est de faire vendanges tardives et d’enchainer avec Marie-Thérèse, mais la fatigue et le rdv tardif au parking aura raison de nous… On se lance dans vendanges, de superbes longueurs au départ ! une L3 bien pourrie comme le souligne camptocamp, à se demander si chaque prise qu’on touche va tenir, on lâche quelques cailloux, on glisse, heureusement pas trop loin du point, mais après cette petite longueur frayeur, c’est que du plaisir jusqu’en haut, on est quand même contentes qu’il n’y ait personne devant ni derrière nous, car c’est le festival du lancer de cailloux dans cette roche péteuse.

Arrivée au sommet de notre voie, on regarde l’heure et on prend la décision de ne pas enchainer notre bonne vieille Marie-Thérèse… cependant, la frustration nous gagne et on rejoint quand même le sommet par la voie des chatières ! Une voie qui porte bien son nom, un petit parcours très facile à se faufiler au milieu des rochers. La vue est imprenable depuis là-haut ! Mais la descente nous attend, et surtout les bières en ville afin de célébrer aussi, comme il se doit, la fête de la musique ! On est contentes d’avoir gardé de l’énergie pour cette descente qui se mérite quand même ! Il est important de garder sa vigilance par endroit.

Retour voiture, hyper heureuses d’avoir grimpé cette falaise, la vue est quand même dingue de ce bout de cailloux et les lumières du soir pointent le bout de leur nez et nous offrent un spectacle digne de cette journée.

Coline et Perrine

Rassemblement FFCAM Alpinisme : groupes Espoirs et Féminins.  

Toute l’équipe se rejoint le 28/05 à Ailefroide pour 4 jours ensemble dans le cadre du rassemblement alpinisme jeune et féminin FFCAM. Objectifs : continuer à se découvrir et consolider nos cordées ! 

Des activités variées au cours de ces quelques jours mais une constante : la bonne humeur. 

J1: Grande Voie dans le secteur Orage d’Étoiles, les voies à proximité nous permettent de progresser les unes à côté des autres. Nous découvrons avec plaisir ce rocher compact et dalleux : le GFHM travaille la pose de pieds. La journée est écourtée pour être à l’heure à la soirée de présentation des différents groupes présents sur le weekend, plus de 120 personnes au total ! Nous nous régalons au buffet devant les vidéos préparées par les équipes présentes. 

J2 : toujours de la grimpe prévue mais des projets variés. Deux cordées s’engagent dans La  Snoopy Direct dont on retiendra la jolie longueur de 6B en Dulfer. Une cordée part dans une Belle Lisse Poire dont on retiendra bien des choses mais  pas ses traversées.  La dernière équipe part en quête d’une voie semi-équipée, la journée aboutira par un rappel sur arbre : topo approximatif d’une nouvelle voie “l’Étalonnage” à paraître sous peu (on cherche toujours le départ de la voie prévue) ! La journée s’achève sur des gnocchis au gorgonzola et des amitiés brisées au Time Bomb …

J3 : réveil matinal  pour tout le GFHM, départ 6H pour la team ski en direction de la Bosse de la Momie. Une journée multi-activités : portage, rappel (?!) et encore un peu de portage permettront de s’offrir les derniers beaux virages de la saison.

La team Alpi s’offre une grasse matinée avec un départ à 6H30 en direction de la voie PDB sur l’aiguille Pierre Etienne. Une belle arête aérienne dans un cailloux qui ne brille pas par sa stabilité. Pas de perte de temps dans la voie, la fluidité d’évolution encordées et la communication sont au rendez- vous  : ça promet pour la suite ! Sport de glisse aussi pour la team Alpi : descente en  “luge” (=sur les fesses piolet a la main) jusqu’au refuge du Glacier Blanc.

J3 est aussi une belle journée pour Marion, Karine et Marjo, jeunes anciennes du GFHM, qui réalisent la traversée des arêtes de la Pointe des Cinéastes avec une variante par la voie des Gapençais.

J4 : journée calme pour l’équipe, ça sera couenne au secteur des guides. Il semblerait que nous ne soyons pas les seules à avoir eu l’idée ! C’est l’occasion de débriefer au bas des voies des belles aventures des jours précédents. Encore un beau weekend de cohésion où le dépassement de soi a été au premier plan ! 

On attend avec hâte la suite : rendez- vous le 5-6 juillet.