Glace, soleil et fjörd en Haute-Tarentaise – 22-23/01/2022

Il faut bien l’avouer, le week-end à l’ICE CLIMBING nous a remotivées comme jamais ! Parce que oui, 3-4 mois sans week-end GFHM, 3-4 mois sans cette ambiance folle et incroyable, 3-4 mois sans Seb et Max, et bien c’était vraiment trop long !!

On est toutes sur les starting blocks ! Biceps gonflés, mollets saillants, crampons et piolets affûtés, broches flambantes neuves, c’est parti pour deux nouvelles journées de glace.

Lundi soir nous recevons une proposition de programme : « soleil, glace, et fjörds ». Whaaaat ? Seb et Max nous proposent un séjour en Haute-Tarentaise (vous non plus vous ne savez pas où c’est ?! Il s’agit donc de la région située à l’est de la Savoie et au nord de la Maurienne, frontalière de l’Italie !). Hop, 3 secondes après avoir reçu le message, l’excitation est à son comble, tout le monde s’affaire, prépare son sac, les commentaires WhatsApp fusent.

On se retrouve le vendredi soir au Relais des Villards à Séez. L’accueil est au top et le restaurant aussi. Petit apéro dans la chambre avant de dîner, retrouvailles, potins, toussa toussa… le bonheur quoi ! On potasse les topos. Les conditions de glace sont idéales, le temps beau, froid et sec, au poil !

SAMEDI

Pour une fois, c’est grasse-mat’ : RDV 9h avec Seb et Max. Nous avons opté pour la Cascade de la Daille. Très adaptée pour un gros groupe comme le nôtre, le premier mur offre des longueurs allant du 3 au 4, les relais sont équipés, idéal pour se remettre dans le bain avant un projet plus ambitieux le dimanche.

Le soleil + Grasse mat = big smile @Maxime Fiorani

Chaque binôme se lance sur une partie du mur, il y a de la place pour tout le monde, on fait des couennes de difficulté variée, en tête, en moul’, on révise nos abalakov, on essaie les crampons mono-pointe de Max (et voilà, encore un nouveau truc à s’acheter !). L’ambiance est détendue, sans pression d’horaire, c’est la première fois qu’on se retrouve en mode couenne avec les guides, et c’est bien appréciable. Sans oublier la vue sur le Fjörd – accessoirement, le Lac du Chevril – on se croirait en vacances en Norvège !

On rentre à la tombée de la nuit, bien au chaud dans notre hôtel-resto d’adoption. Petite bière, burger maison, et ça repart !

Petit débriefing de la journée, et on embraye sur le programme du lendemain. L’idée est de faire une grande voie, et nous décidons de séparer le groupe en 2 pour plus de fluidité. Elo, Vané, Täte et Chacha iront à la cascade du Mône, tandis que Lulu, Cycy, Soso et Maria retourneront à la Daille pour la faire en entier cette fois-ci !

Journée couenne à la Cascade de la Daille © GFHM

DIMANCHE

Team 1 : Cascade du Mône

La superbe Cascade du Mône se déroule dans un canyon, dans une ambiance de dingue, avec la Pierra Menta en toile de fond. L’accès est facile via les pistes de ski de fond. Une cordée de guides nous rejoint au pied de la voie, et comme on est gentlewomen, on les laisse passer devant. On en profite pour revoir les bases de la sécurité en glace : les écarts de températures (il fait 7° ce matin, nettement moins froid qu’hier), les différentes structures, les zones de fragilité, etc… des petits rappels qui ne font jamais de mal.

Et on s’élance ! La cascade est composée de plusieurs ressauts, c’est très ludique, et idéal à plusieurs cordées. Les relais sont équipés sur spits, grand luxe, merci les canyoneurs.

Les 2 premières longueurs déroulent assez vite, il s’agit de cloches en bonnes conditions, sauf à la fin de L2 où l’on se demande quand même si on ne va pas finir par passer à travers et finir dans l’eau !!

Entrée en jeu pour la team Moine @Maxime Fiorani

Nous arrivons au pied de la 3e longueur. Sublime, le crux de la voie. Un mur de 40m à 85° et sortie à 90° (4+). Une très jolie longueur et un beau challenge pour nous 4 ! La glace permet de bons crochetages, mais c’est raide et il faut rester bien concentrées ! Max nous pose les broches pour nous faciliter la tâche, et on s’élance ! On s’encourage, on se surpasse, on se régale, sous les flashs de Max le paparazzi. A noter la très belle performance de Vanessa, championne de Belgique de cascade de glace, qui enchaîne le crux haut la main en grand écart.

La championne de la cascade de glace de la Belgique en action dans le crux du Moine @Maxime Fiorani

La suite se déroule au fond du canyon par une succession de plusieurs ressauts à 70-80°, entrecoupés de replats en neige. L’humeur est au beau fixe, les sourires greffés aux visages, on est hyper heureuses d’être là et que tout se déroule si bien ! La descente est rapide par les pentes rive gauche du canyon, et on rejoint les quatre autres poulettes et Seb pour un debrief rapide à Bourg Saint Maurice avant de rentrer chez nous !

Clap et joie de fin @Maxime Fiorani

Team 2 : Daille Daille Daille Daille

Retour donc, à la cascade de la Daille pour Maria, Cyrielle, Sophie et Lucille, accompagnées de Seb. Quelques motivations supplémentaires : un réveil tardif, bien après l’autre groupe, du soleil car il parcourt la cascade durant la journée, et une belle vue.

Daille Daille Daille Daille @GFHM

Cinq longueurs, c’est parti pour 200 mètres de cascade, cotée 3+. 

On a fait deux cordées. Cycy est malade et bichette, on se demande un peu ce qu’elle fait là, elle est épuisée. Elle grimpe avec Seb et Lulu (qui n’aime pas la glace enfin qui ne voit pas franchement l’intérêt et trouve cela hostile. Se cailler les miches en essayant d’esquiver tous les glaçons qui tombent, mmh, c’est pas son truc. On a bien essayé de lui dire que Ouiiii c’est esthétique, ouiiiiii la texture, c’est intéressant, le coté éphémère de la glace, c’est beauuuu, elle n’est pas convaincue). Maria a son petit pansement sur l’arcade, souvenir de la veille où elle s’est gentiment envoyé son piolet dans le visage en le retirant de la glace, et elle est encordée à Soso.

Seb attaque la première longueur en tête et la deuxième cordée utilisera ses broches pour gagner du temps.

S’en suivent trois longueurs moins raides, et c’est donc l’occasion pour Lulu d’y aller en tête, pour la première fois. Trois longueurs à réfléchir où placer les points stratégiquement, protéger correctement les ressauts, il y a trois relais sur broches à mettre en place, tout ça avec une jolie vue sur le lac de Tignes, voilà le fameux fjord !

Dernière longueur verticale pour la team Daille @GFHM

Seb passe le dernier ressaut en premier, on n’est pas en avance. Il nous parle de la neige et ses différents grains en attendant les filles, Maria arrive décorée comme un sapin de noël, alourdie de toutes les broches et dégaines qu’elle a récupéré !

On n’aura pas vu le soleil, et on regrette un peu notre réveil tardif car on est en haut un peu tard, mais on a bien profité de la cascade, assez accessible et en très bonnes conditions, pour peaufiner nos techniques de planté de piolet, de pose de broche, de confection de relais et Lulu a même bien aimé ça !

Reste à redescendre à pieds, et c’est un peu plus long que ce qu’on imaginait… Arrivées au parking, vite vite, les autres nous attendent déjà depuis longtemps.

La suite au prochain épisode !!!

Lucille, Cyrielle, Maria, Sophie, Adeline, Elodie, Vanessa et Charlotte

Weekend alpinisme rocheux et mixte au Glacier Blanc, Ecrins – 18-20/09/2021

Avant le weekend

Extrait de notre groupe What’s app entre filles « Trop chaude d’aller dans le sud, ils annoncent vraiment dégueu en montagne de toute façon ». « Si c’est pour faire de la théorie autant le faire sur la plage en bikini « haha » « mojitooos » . 24h plus tard : nous sommes en file indienne dans une course sans nom, congelées, en train de balancer des blocs de 50 kilos.

Jour 1 – Samedi

Nous nous retrouvons au parking du prés de Madame Carle. 

Pour toi qui n’es jamais allé t’aventurer par ici, c’est l’émerveillement -> pupilles dilatées/mâchoire tombante !

Montée vers le refuge du glacier blanc, on notera les sourires signal white now © GFHM

Ascension sous le soleil et parmi les touristes vers le refuge du Glacier Blanc. Nous y sommes accueillis par Maria qui est ici comme chez elle puisqu’elle faisait partie de l’équipe cet été. Nous faisons connaissance avec Benoît, aspirant guide, qui passera 2 jours avec nous pour découvrir les joies de l’encadrement de cordées autonomes. 24h plus tard Benoît qui est resté perché pendant 1h30 au sommet de notre rappel, dans le vent, nous avouera « c’est quand même vraiment plus complexe que d’encadrer des clients traditionnels ».

Mais il dira aussi « Par contre c’était un réel plaisir, vous êtes toutes merveilleuses et vouées à devenir des grandes alpinistes ». Ah non, ça il n’a pas dit. 

La météo étant assez incertaine pour le reste du weekend nous décidons avec les guides de réaliser une petite course d’échauffement plutôt que de passer l’après-midi à lire des topos. Ça sera donc l’Aiguille Pierre-Etienne par la voie « Graine de Cézanne ». Telle une bande de fourmis sorties de leur hibernation, nous attaquons l’arête, assez facile, de tous côtés. Ça avance bien puisqu’on peut grimper de partout. 

Invasion de l’Aiguille Pierre Etienne par le GFHM © Maxime Fiorani

Après cela, il nous reste une bonne marche sur le glacier blanc/plus du tout blanc pour rejoindre enfin notre camp de base du week-end : le refuge des Ecrins.

Festival de crevasses sur le Glacier Blanc © GFHM

Jour 2 – Dimanche 

Maman, maman, Il fait tout blanc ! Lever de soleil magnifique sur le Dôme et la Barre des Écrins. 

Coup de soleil sur la Barre des Ecrins © Maxime Fiorani

Tu regardes par la fenêtre toute excitée, tu descends vite pour aller mettre le nez dehors. Ça sent bon la belle journée de ski : neige fraîche, ciel bleu. Le pied. Sauf qu’on n’a pas nos skis. Parce que c’est pas la saison du ski. Tu réalises alors que tu vas peut-être passer une journée compliquée. 

Tu es guide et tu te dis que ça ne va pas être simple de trouver un plan adapté aux conditions. 

Conseillés par Damien, le gardien du refuge, nous nous lancerons dans l’arête Hyppolite Pic. Un truc qu’il dit être très chouette mais que personne ne fait jamais. 

Toi, tu te demandes ce qu’est on fout là et pourquoi on n’est pas allé dans le Sud ! Tu le savais qu’il allait neiger, on le savait tous. 

Direction le col de la Roche Faurio. On s’arrête pour essayer d’imaginer notre passage vers le couloir qui lui-même nous mènera vers l’arête Hyppolite. 

Tu commences à te les cailler, tes gants sont trempés et vu le rythme tu te dis qu’on n’est pas sortis de l’auberge. 

Tu fais un effort pour rester positive mais quand même, tu te demandes vraiment pourquoi on avait besoin de venir grimper dans la neige alors qu’il existe un endroit magnifique appelé le Sud. Tu te demandes juste à quoi ça sert. 

C’est la première fois que tu fais du mixte donc même si tu as froid et que tu n’as pas du tout confiance dans tes petites pointes d’acier, tu es trop contente de découvrir cette pratique. 

Tu balances d’énormes cailloux, tu as la banane, tu es dans ton élément. Tu kif. Tu t’appelles Seb.

Cocotiers et sable blanc, ambiance tropicale dans le pointe Hypolite © Maxime Fiorani

On ne progresse pas très vite et le ciel s’est assombri. Nous découvrons de jolis passages comme celui qu’on nommera spontanément le rasoir. 

Tu te demandes ce qu’il t’a pris d’enfourcher sans hésitation ce rasoir tel un cheval. Tu diras d’ailleurs une phrase mythique, mais tu préfères que ça reste entre nous. 

Nous décidons de nous arrêter avant le sommet principal. Le refuge semble à bout de bras mais il nous faudra pourtant 2 à 3h avant de déguster notre soupe bien chaude. 

Les guides installent des rappels, on engloutit les paquets de chips, l’attente au-dessus du rappel semble interminable pour les dernières même si nous avons atteint un état de rire nerveux qui fait beaucoup de bien.

Quelques heures plus tard, c’est l’heure du fameux débrief au refuge. On se rend compte à quel point ce moment est précieux (merci Max) pour bien clôturer une journée que nous avons toutes vécu de manières très différentes. Les notes de plaisirs varient entre 3 et 7. Les notes d’intérêt sont plus généreuses. 

C’est marrant, tu as mal aux bras tellement tu as balancé des cailloux aujourd’hui. Tu as trouvé cette voie super jolie. 

Tu nous avoue avoir eu peur aujourd’hui, à cause de la qualité du rocher. Mais après une bonne réflexion très personnelle, tu arrives à te dire que c’est une peur que tu dois apprendre à surmonter. Tu souris à nouveau. 

Tu rigoles, tu te marres. Ces débrief sont décidément toujours des bons moments. Tu étais malade toute la semaine et là tu es juste crevée. Tu verses quelques larmes discrètes. 

Jour 3 – Lundi 

Réveil 4h. 

Tu tires la gueule, mais tu t’efforces de sourire quand même pour ne pas passer pour une rabat-joie. 

Tu vois bien que ta voisine tire la tronche mais toi tu sais que c’est inévitable ce réveil matinal si tu ne veux pas rentrer à la maison après minuit ce soir. 

On serpente dans le labyrinthe de crevasse du glacier blanc, sous les étoiles, pour rejoindre le chemin qui nous mènera au pied de l’arête des cinéastes. 

Tu es dernière de ta cordée et à chaque pont de neige, tu te fais tirer vers le vide par tes copines qui ont déjà oublié qu’elles ont traversé un passage délicat. 

Tu es guide, tu les as laissé faire, mais tu te demandes tout de même pourquoi on a choisi l’endroit le plus crevassé de tout le glacier, à savoir sur le côté, proche des rochers. 

Tu es un peu débile et toi, tu trouves que c’est mega beau et esthétique les crevasses. Tu en oublies d’ailleurs les malheureux qui te suivent gentiment et que tu tires à grand coup de bassin. 

Stratégie du jour : 2 équipes. Une équipe pour se lancer dans l’arête classique et une autre pour attaquer la variante « chaud », plus grimpante. 

Dans la team arête on en prend plein la vue. C’est beau, comme prévu. On trouve quand même que ça grimpe cette histoire, surtout dans le passage du toit ! Alors qu’on est en train, chacune à notre tour, de nous battre pour faire rentrer notre chaussure dans la cordelette qui nous sortira de ce mauvais pas, Seb est sur une toute autre mission. Il est en train de se battre corps et âme lui aussi mais pour sauver un coinceur abandonné. 

Seb penseur à l’idée de décoincer des coinceurs, Les cinéastes © GFHM

Tout le monde est sorti, le coinceur aussi, Seb est aux anges. On parle du toit, il parle du friend, chacun ses victoires. Il a les mains en sang, mais sa journée est un succès. La nôtre le sera aussi. 

Tu as faim, tu te rappelles que le petit déj était il y a bien longtemps déjà, c’est normal. Tes copines ont dégainé les cakes de Damien et lorsque tu passes à leurs côtés elles te fourrent une grosse boulette dans la bouche. Tu ne sais plus respirer mais au moins tu manges, voyons le positif.

La team grimpe dans son élément © Maxime Fiorani

Petit coup de boost sur la fin, l’autre cordée nous attend déjà en bas. On enchaîne rappels et course de pierrier d’un bon rythme et on retrouve l’autre équipe pour un pique-nique express. 

Tu te dis que si on avait été à 8 dans cette course tu ne serais vraiment jamais arrivée chez toi avant minuit ce soir. 

Tu es content parce que tu as récupéré deux coinceurs aujourd’hui, quelle belle journée. Tu remarques qu’on étant moins nombreuses on est aussi plus solidaires, car moins pressées. 

Reste une bonne marche pour rejoindre la voiture, ensuite 3h de route pour rejoindre Grenoble et ensuite un pouce levé, un bus presque raté ou encore de la voiture pour enfin être dans ton lit. 

Tu te dis que ton lit est quand même un des meilleurs endroits du monde. 

S’en suivra une réflexion sur les bienfaits de scinder le groupe en deux. Les guides nous proposent de systématiser cette scission l’année prochaine. On parle même d’avoir deux programmes différents, voire des dates différentes. 

Tu te dis que ça serait super pour l’apprentissage et pour pouvoir faire de plus belles courses. Toi, tu es un peu triste. Tu te dis que la cohésion du groupe en prendrait un gros coup. 

On finira par retenir l’option des deux groupes lorsque c’est possible mais en gardant des objectifs similaires et en se retrouvant le soir pour notre fameuse tranche de rire et de confessions. On s’enverra ensuite des petits cœurs de toutes les couleurs en se rappelant qu’on reste avant tout une Team. Cœur jaune, cœur bleu. 

Avertissement : certains faits et réactions ont été très légèrement exagérés dans un but narratif. En vrai, on ne râle pas autant que ce que pourrait laisser penser ce récit. Et Seb ne fait pas que balancer des cailloux et décoincer des friends.

Elodie, Sophie, Vanessa, Maria, Charlotte, Täte, Cyrielle et Lucille

Fondamentaux Neige Rocher, La Meije, Ecrins – 2-3-4/07/2021

Deux semaines se sont écoulées depuis notre dernière aventure au Pic de la Grave et nous voilà de retour dans la capitale mondiale du soleil : les Hautes Alpes !! En vraies jeunes trentenaires hyperactives et organisées, nous nous étions projetées sur une avant soirée dans le jacuzzi mi-luxe mi-recup de ChaCha à Cham. Mais la météo pourrie sur Chamonix nous a ramenée dans les Ecrins.                                                                        

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Sélections nouvelle promo, Aravis – 29/05/2021

Le réveil sonne à 6h du matin mais la majorité d’entre nous n’a pas dormi de la nuit ! La journée des sélections pour la nouvelle promotion du GFHM est arrivée !

Cette année, les candidates du GFHM vont partager la journée avec les candidate/s d’alpinisme 74 GAF, GAVI et GEA au col de la Colombière, au cœur des Aravis. 

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CAMP ALPINISME Massif de la Bernina, Suisse – 17-19/07/2020 – J4/J6 : Piz Kesch

Après trois jours de grimpe sous la goutte froide dans le massif d’Albigna, la météo nous laisse un peu de répit et nous avons un bon créneau pour s’attaquer au Piz Kesch par l’arête NE de la Keschnadel. Une belle course rocher qui nous a fait de l’œil à la lecture du topo « Alpinisme en Suisse – Grands sommets et courses classiques ».

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CAMP ALPINISME Massif de la Bernina, Suisse – 14-17/07/2020 – J1/J4: Bassin d’Albigna

Pour clôturer nos deux années de formation, nous avions prévu de partir en expédition avec l’idée de vivre une belle aventure humaine, de consolider nos connaissances et de nous confronter au défi de préparer des courses d’alpinisme en gérant la logistique dans un massif que nous ne connaissons pas. 

En temps de crise sanitaire, une destination pas très éloignée s’impose, le massif de la Bernina en Suisse nous semble le choix parfait pour organiser un camp d’alpinisme. Pour faire face aux restrictions et aléas météorologiques nous avons choisi d’effectuer une partie de notre projet en autonomie complète, avec nuitées en bivouac souvent en haute altitude. Nous sommes accompagnées par deux des guides de haute montagne qui nous forment, Sébastien Escande et Maxime Fiorani.

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Stage Escalade Artificielle et Terrain d’Aventure, Presles et La Drôme – 10 & 11/10/2020

Notre weekend alpi rocher de septembre étant littéralement tombé à l’eau, nous avons décidé de reporter en octobre! Pas de bol, ce n’est pas beaucoup mieux… Mais nous avons maintenant une confiance aveugle en Seb et Max qui arrivent toujours à nous dégoter des petits plans de derrière les fagots, même avec une météo très moyenne annoncée ! 

Samedi, nous avons le choix entre tisane au coin du feu, ou… ARTIF ! C’est vite décidé, artif à Presles le samedi et grande voie vers les Diois dans la Drôme le dimanche.

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Stage Initiateur Alpinisme, Écrins – Cerces – 12 & 13/09/2020

Après deux années de formation dont une semaine de camp en Suisse, le moment de valider toutes les connaissances acquises approche. Notre premier week-end GFHM après l’été sera un stage de deux jours pour valider le diplôme d’initiateur alpinisme de la FFCAM.

L’organisation du week-end est encore plus complexe que d’habitude. Nous sommes toutes les 7 candidates avec nos 7 stagiaires, les guides Sébastien Escande et Maxime Fiorani pour nous encadrer et un initiateur alpinisme diplômé, Hugo Meringolo, qui vient donner un précieux coup de main : soit 17 au total ! 

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Aiguille du Tour par l’arête de la Table – 01/06/2020

Après cette période inattendue de confinement et de contemplation de la montagne qui a mis les projets de chacune et du groupe sur pause… il est temps de retourner profiter du caillou, du grand air et de l’esprit de cordée ! :)) aaaaah… ça nous avait tant manqué !

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